Outsiders - Be proud to be a Greaser



Vous savez quand vous attendez le bon moment pour faire quelque chose que vous prévoyez de faire depuis un bon bout de temps (comme publier cet article...) ? Comme prendre le temps de regarder tel film, même si vous avez déjà pris le temps d'en voir une dizaine ou comme prendre le temps d'écouter tel album, même si vous traînez votre iPod dans votre poche toute la journée. Ce temps que vous voulez consacrer uniquement à cette chose parce que vous savez qu'elle mérite toute votre attention. Ce temps agréable où rien ni personne ne peut vous bloquez dans vos pensées, ce moment parfois court, parfois long, mais à la fois précieux de votre journée où plus rien n'a d'importance. Oui vous savez de quoi je parle, ce moment-là. Et je l'ai trouvé un bon matin, alors que le sommeil se faisait beaucoup trop léger et que tout s'entre mêlait dans ma tête. J'ai attrapé un bon café et rencontrait un garçon incroyable qui m'a appris beaucoup de chose. Juste merci. 

J'ai toujours entendu parler des Greasers et connaissait déjà l'existence du roman de S.E HintonOutsiders devenu un culte de la littérature américaine. J'avais même déjà croisé le film de Francis Ford Coppola du même nom sans vraiment y prêter attention (à vrai dire, Tom Cruise me repousser déjà à l'écran!) et grosse erreur. J'avais tellement hâte de redécouvrir cette histoire oubliée au fond de ma tête, autant sur papier qu'à l'écran, et quelle histoire merveilleuse. Un gros coup de coeur... ou plutôt un gros coup de gomina.

1966. Tucsa, Oklahoma. Deux bandes rivales, les Socs – la jeunesse dorée de la ville – et les Greasers – sortes de blousons noirs aux cheveux gominés –, se livrent une guerre sans merci.Ponyboy Curtis, quatorze ans, est un Greaser. Il traîne dans les rues avec ses copains qui, comme lui, sont des loubards. Mais le meurtre d’un Soc bouleverse brutalement sa vie insouciante, le mettant hors la loi. Au fil d’événements dramatiques, le jeune garçon va devenir adulte et faire l’apprentissage de l’amour et de la mort. 




Dans quel genre de monde vivons-nous pour que la seule chose dont je puisse être fière soit de passer pour un voyou, et d’avoir les cheveux longs? Je ne tiens pas à être un voyou, mais même si je ne vole pas, si je n’agresse personne et si je ne me cuite pas, je suis marqué. Je suis un minable, un vaurien. Pourquoi devrais-je être fière de ça ? Pourquoi devrais-je même faire semblant d’en être fière ?
On ne va pas se mentir et vous commencez à me connaitre, j'ai toujours eu un penchant pour ces histoires de petits gars pas trop bien dans leurs baskets. On est en 1966 dans une petite ville américaine alors que les Greasers se livrent à une guerre de gangs contre les Socs, de jeunes "fils à papa" aux poches bien remplies. Puis au milieu de tout cela, on rencontre Ponyboy Curtis, jeune Greaser d'une quinzaine d'années bien trop porté sur la cigarette et grand rêveur qui souhaite autre chose qu'une vie de voyou. Après un évènement qui peut mettre un danger son meilleur ami, Johnny, Ponyboy va faire preuve de courage et de loyauté. Alors qu'ils sont soupçonnés de grandes accusations, ces deux-là quittent la ville pour se cacher en pleine campagne. Ainsi, ils vont apprendre à se connaitre davantage, mais surtout en apprendre plus sur eux-mêmes. Leur courte cavale va les grandir et leur permettre de faire preuve de courage que personne n'aurait pu s'attendre de la part de Greasers.

L'histoire des Outsiders est racontée par Ponyboy, mais au lieu de s'identifier directement à lui, on lit l'oeuvre tel un journal intime. Au fil des évènements, on suit ses pensées, son évolution et cela ne fait qu'amplifier la relation qui se noue entre le lecteur et Ponyboy. À coeur ouvert, celui-ci se livre à ce qu'il sait et apprend de la vie. À travers les épreuves que dois surmonter le jeune Curtis, Outsiders traite en parallèle des répercussions des différentes classes sociales des années 1960, mais aussi de divers sujets tels que les différences au sein d'un même groupe, d'amitié/relations fraternelles entre garçons, de deuil et de survie. Alors que le roman s'articule autour de Ponyboy, on rencontre son entourage, ses deux grands frères, Dallas et son meilleur ami, Johnny. Des personnages secondaires, mais à la fois très importants autant pour Ponyboy qu'à l'interprétation des différents messages que cherche l'auteur à interpréter. Il faut savoir que S.E Hinton a écrit Outsiders à l'âge de ces 16 ans, alors qu'elle était révoltée par certaines injustices sociales. De son jeune âge, on peut comprendre certaines légèreté et note de naïvetés, cependant, l'auteur pont un chef d'oeuvre. 

Outsiders est un roman sincère et poignant qui raconte l'histoire d'un jeune garçon -incroyable - qui tente de survivre dans un monde qui lui en demande trop. Avec ces divers sujets traités, Outsiders est une oeuvre complète, émouvante qui mérite une place sur chaque étagère, mais surtout dans les coeurs.


Peut-être que les deux mondes dans lesquels on vivait n'étaient pas si différents, après tout. Puisque nous regardions les mêmes couchers de soleil...





3 commentaires:

  1. Tu me donnes encore plus envie de le lire, c'est sûr et certain, il sera dans ma prochaine commande de livres :) Ce genre d'histoire poignant, c'est toujours un plaisir à découvrir ! Je te dirais si j'ai aimé (même si je suis quasi sûre d'adorer).

    Bises <3

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  2. Ok, ce roman a l'air vraiment bien, tu m'as convaincue :)
    Et ça fait plaisir de lire un nouvel article sur ton blog !

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  3. J'ai vue le film, mais là tu me donnes clairement envie de le lire aussi !

    bises

    Monster

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